LE FRONT DES MONEGROS


L’EXPÉRIENCE

Les vestiges de la guerre récupérés à Los Monegros ont été un projet pionnier en Espagne en 2006. Aujourd’hui, ils constituent le premier itinéraire de la mémoire démocratique en Aragon et constituent un itinéraire de tourisme culturel qui nous rapproche de l’histoire la plus récente et la plus tragique de notre histoire.

Une promenade qui bouleverse, émeut et nous fait comprendre la réalité des combattants de la guerre civile espagnole dans leur propre scénario. Parcourez les tranchées, bunkers et parapets qu’Orwell cite dans son ouvrage “Hommage à la Catalogne” et qui nous montre la dureté du front d’Aragon dans la Sierra de Alcubierre et Los Monegros.

Où se déroulera l’activité ?
Los Monegros, autour de la Sierra de Alcubierre.
 
Rappelez-vous :

  • Vous allez dans une zone désertique
  • Hydratez-vous et protégez-vous du soleil et du vent
  • Portez des vêtements et des chaussures confortables


RESERVATIONS ET CONTACT

CENTRO DE INTERPRETACIÓN Y VESTIGIOS DE LA GUERRA CIVIL EN ARAGÓN
Plaza Zaragoza s/n
Robres (Huesca)
974 570 090
turismo@monegros.net

  • Tranchées Ruta Orwell, Tres Huegas et Santa Quiteria

    Route Orwell – Position Monte Irazo (Alcubierre)

    La ligne de guerre traversait la région de Los Monegros à travers la Sierra de Alcubierre, frontière naturelle entre les provinces de Huesca et Saragosse, favorisant la construction de équipements militaires et d’éléments de défense civile dans les deux contreforts et dans les villes environnantes.
    Sur l’autoroute A-129, de Leciñena à Alcubierre, au km 34,6, vous trouverez le chemin qui mène à la position du Monte Irazo.
    L’écrivain britannique George Orwell (1903-1950), isolé des milices du POUM (Partido Obrero de Unificación Marxista), est affecté à la Sierra de Alcubierre dans les premiers jours de janvier 1937. Pendant trois semaines, il combat à Monte Pucero et plus tard à Monte Irazo, jusqu’au 16 février.
    Orwell nous a laissé le témoignage de son passage à travers les terres monégrines, dans l’œuvre Hommage à la Catalogne.
    Sur le parcours à travers les tranchées, nous pouvons voir des barbelés, des branches de communication, des abris, des puits de tir et un bivouac. Tous les éléments propres d’un règlement militaire.

    Las Tres Huegas (Leciñena))

    Au km 33,5 de l’A-129, vous accédez à une zone entièrement réhabilitée qui servait de bivouac ou de refuge aux troupes insurgées. Vous pouvez également visiter le haut de San Simon. Il s’élève dans la zone connue sous le nom de Las Tres Huegas, (limite ou séparation) puisque les municipalités de Robres, Alcubierre et Leciñena convergent à ces hauteurs.
    Le monument aux morts a été érigé au début des années 40 sur le mont Puig Ladrón (699 m), pour commémorer les actes commis par l’armée rebelle et la Phalange. L’exploit de San Simon, également connu comme un monolithe dans la zone du bivouac, commémore ce fait à travers une concentration annuelle organisée à la date anniversaire.
    Dans l’itinéraire de la zone de bivouac (abri de repos) nous trouvons des puits, des zones de cuisine, des citernes, une grotte refuge, une plate-forme de zone d’observation, une tranchée et des branches de communication.

    Position Santa Quiteria (Tardienta)

    Situé à côté de l’ermitage de Santa Quiteria (533 m) au nord de la Sierra de Alcubierre, il constitue une enclave géo-stratégique dans la conformation du front aragonais, où se sont déroulées certaines des pages les plus époustouflantes de la guerre, depuis le début de la guerre et même de l’avancée franquiste vers la Méditerranée en mars 1938. Son domaine offrait un observatoire privilégié et un cadre imbattable tant pour la défense que pour la planification de l’attaque.
    Les travaux de réhabilitation de cette tranchée ont porté sur la récupération du puits-observatoire construit avec des matériaux en pierre, et sur l’excavation d’un établissement défensif avec tous les éléments qui lui sont communs : branches de communication, puits simples et doubles, des colonies de tireurs d’élite, des lance-grenades et des mitrailleuses légères, ainsi qu’un manteau léger qui servait au commandement et au stockage éventuel des munitions, armes et autres instruments nécessaires à l’utilisation des soldats et à la défense des fortifications.

    Bunker de Lanaja

    Ce solide site de mitrailleuses est situé sur l’autoroute Cantalobos, à 200 mètres du détour de l’A-129. Il a été conçu et construit par des ingénieurs et des soldats républicains, puisque la population de Lanaja est restée sur un territoire fidèle au gouvernement de la République jusqu’à la chute du front d’Aragon en mars 1938.
    Imposante structure en béton armé protégée comme un fort et un observatoire à un angle de 180º. L’environnement du bunker, constituait un complexe défensif aujourd’hui pratiquement inexistant, encadré dans la soi-disant « Ligne Lénine » de défense.
    Une section de tranchée ou branche de communication creusée pour le service des fournisseurs, serviteurs et munitions des machines a été reconstituée, ce qui permet de montrer, en même temps, une image très approximative de la stratégie de la position.

    Abris anti-aérien de Monegrillo

    À Monegrillo, vous trouverez l’un des abris anti-aériens les mieux conservés de la route du Frente de los Monegros : l’abri La Cueva del Castillo.
    L’abri anti-bombes “Cueva del Castillo” a servi d’abri aux habitants de Monegrillo pendant les bombardements de la guerre civile espagnole. La ville avait été prise le 11 août 1936 sans un seul coup de feu par les miliciens anarchistes de la colonne Durruti.
    Pendant dix-huit mois, la population a dû se réfugier plus de quarante fois contre l’aviation ennemie, venant de l’aérodrome voisin de Saragosse. Attaques avec des avions français, allemands et italiens qui ont servi de banc d’essai pendant la Seconde Guerre mondiale.
    Les voisins ont construit cet abri, aidés par des experts miniers enrôlés dans les milices anarchistes. Ils ont percé le rocher de la colline où se trouvait autrefois une tour de guet et ont façonné l’un des systèmes défensifs les plus sûrs appelé « abri dans une galerie de mine ».
    Récemment réhabilité et adapté aux visites, cet abri offre un itinéraire incroyable à travers une récréation thématique illuminée, locution et effets sonores qui vous permettent d’avoir une expérience semblable à celle qu’on vécut les habitants de Monegrillo pendant les bombardements de la guerre civile espagnole.
    Le refuge offre également la possibilité de visites gratuites et d’un programme pour enfants spécialement conçu pour l’enseignement primaire.

    Réservations et rendez-vous préalable / Contact
    Entrée : 1 euro. 50% du montant total collecté est destiné à une cause solidaire, au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés – UNHCR – Comité espagnol, afin d’aider les réfugiés, les personnes déplacées et les affectés des guerres en cours. En l’occurrence, le HCR se projette au Yémen, une ville punie par plus de 5 ans de guerre.

    Visite : Durée de la visite 20-30 minutes. Maximum 6 personnes par groupe.
    Réservation par téléphone : 976 16 31 01
    Réservation par mail : monegrillo@dpz.es

    Aérodrome Alas Rojas Sariñena- Albalatillo

    Sur la route HU-V-8301, Sariñena-Albalatillo, et tout près de cette dernière ville, se trouvent les vestiges du plus important aérodrome de la République sur le front aragonais.
    En cours de récupération, des travaux ont été effectués du côté gauche à la source Saso, à l’origine de l’aérodrome, d’un point de défense antiaérienne ou d’une petite poudrière. Sur le côté droit de la route, un poste de tireur et deux autres postes de nid de mitrailleuses ont été adaptés. De plus, deux bouches d’entrée d’un baril de poudre ont été nettoyées.
    Des panneaux explicatifs permettent de comprendre les premiers mois de l’aviation pendant la guerre.

    Centre d’interprétation de la guerre civile en Aragon Robres

    Le Centre d’interprétation de la guerre civile d’Aragon, situé à Robres, expose des matériaux originaux, de la presse, des documents et des audiovisuels pour contextualiser la période 1931-1975. C’est un musée de référence, inauguré en 2006, et qui est l’axe central de la visite des vestiges cités antérieurement

    HEURES DE VISITE
    Samedi : de 11h00 à 14h00 et de 16h30 à 18h30.
    Dimanches et jours fériés : de 11h à 14h.
    Juillet et août : samedis, dimanches et jours fériés, de 11h00 à 14h00.

    TARIF
    Général : 2 euros
    Retraités et groupes (plus de 10 personnes) : 1,5 euros
    Pour les visites guidées des tranchées et du centre, prendre rendez-vous au 974 570 090.


EXPLOREZ LES ALENTOURS

LOS MONEGROS

High Quality Theme

There is a fine line between creating greatness and accomplishing awesomeness. This time, we worked to prove that sky is not the limit.

Fill out the form to subscribe to our newsletter.